Les autorités du Burkina Faso déclarent la coordinatrice de l'ONU persona non grata

Les autorités du Burkina Faso ont déclaré la coordinatrice de l'ONU, Barbara Manzi, persona non grata et lui ont ordonné de quitter le pays le 23 décembre. Selon la chef de la diplomatie burkinabè, les propos de Mme Manzi sur le chaos causé par les groupes terroristes dans le pays ont été perçus comme dénigrant le Burkina Faso et dissuadant les investisseurs éventuels. Le Burkina Faso connaît actuellement une grave crise sécuritaire avec l'augmentation des activités terroristes de groupes islamistes dans l'est et le nord-est du pays. En décembre, les autorités ont également renvoyé deux Français soupçonnés d'espionnage et ont suspendu les activités de Radio France internationale (RFI) dans le pays jusqu'à nouvel ordre.

Les autorités du Burkina Faso déclarent la coordinatrice de l'ONU persona non grata

Les autorités du Burkina Faso ont déclaré la coordinatrice de l'ONU, Barbara Manzi, persona non grata et lui ont ordonné de quitter le pays le 23 décembre. Selon la chef de la diplomatie burkinabè, Olivia Ragnaghnewendé Rouamba, les propos récents de Mme Manzi sur le chaos causé par les groupes terroristes dans le pays ont été perçus comme dénigrant le Burkina Faso et dissuadant les investisseurs éventuels. Mme Manzi a été nommée à la tête de l'ONU au Burkina Faso en août 2021 et a également assumé les fonctions de représentant de l'ONU pour les questions humanitaires.

Le Burkina Faso connaît actuellement une grave crise sécuritaire avec l'augmentation des activités terroristes de groupes islamistes dans l'est et le nord-est du pays, notamment l'État islamique dans le Grand Sahara et le groupe djihadiste ansar al-Islam. En décembre, les autorités ont également renvoyé deux Français soupçonnés d'espionnage et ont suspendu les activités de Radio France internationale (RFI) dans le pays jusqu'à nouvel ordre, accusant la radio de favoriser l'activité des groupes terroristes et de dissuader la population.

En ces temps de crise sécuritaire, il est crucial que le Burkina Faso puisse compter sur l'aide de la communauté internationale et sur le soutien de l'ONU. Toutefois, la décision des autorités burkinabè de déclarer la coordinatrice de l'ONU, Barbara Manzi, persona non grata et de lui ordonner de quitter le pays pourrait compromettre cette collaboration cruciale et affaiblir les efforts de lutte contre le terrorisme dans le pays. Il est essentiel que le Burkina Faso travaille en étroite collaboration avec l'ONU et d'autres partenaires internationaux pour trouver des solutions durables à la crise sécuritaire actuelle.