L'ARCEP face aux critiques : les augmentations de tarifs internet au Niger
Les consommateurs nigériens se plaignent des augmentations de tarifs internet qui ont eu lieu récemment et demandent des explications à l'Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste (ARCEP) qui reste silencieuse malgré son rôle d'autorité de régulation. Quelles sont les raisons de ces augmentations et comment l'ARCEP justifie-t-elle son silence ?
L'Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste (ARCEP) est actuellement sous le feu des critiques en raison des augmentations de prix internet qui ont eu lieu récemment au Niger. Les consommateurs se demandent quelles sont les raisons qui justifient ces augmentations, qui atteignent parfois 75% pour certains services.
L'ARCEP, en tant qu'autorité de régulation, devrait donner des explications sur ces augmentations et sur les raisons qui les justifient. Cependant, elle reste silencieuse, ce qui est inadmissible dans une démocratie. Les consommateurs ont le droit de comprendre et de savoir ce qui se passe.
Il est important de noter que l'ARCEP a établi des tarifs planchers pour la voix, les SMS et les données, qui obligent les opérateurs à ne pas vendre en dessous de ces tarifs. Cependant, cela ne signifie pas que les tarifs vont augmenter ou diminuer, cela dépendra de la politique sociale de chaque opérateur.
Cependant, la fixation de ces tarifs ne prend pas en compte les besoins des Nigériens, en particulier les jeunes qui représentent 65% de la population. Les institutions ne régulent rien car c'est la politique qui les gère.
Exemple de l'opérateur Airtel : pour 1,2 G de forfait 7 jours de 3000f, la répartition du tarif plancher est la suivante : 3000f pour le consommateur, 1400f pour Airtel et 1600f pour l'ARCEP. Cette répartition montre que l'ARCEP prend une part importante des tarifs, ce qui est grave pour l'autorité de régulation.
En conclusion, l'ARCEP doit donner des explications sur les raisons des augmentations de tarifs internet au Niger et sur son rôle dans ce processus. Les consommateurs ont le droit de comprendre et de savoir ce qui se passe, et il est temps pour l'ARCEP de se montrer transparente et responsable. Il est important que l'ARCEP prenne en compte les besoins des Nigériens lors de la fixation des tarifs.