Black Lives Matter: la mort de Dijon Kizzee met en question l'utilisation de la force par la police
La mort de Dijon Kizzee, enseignant d'anglais et cousin de l'une des fondatrices du mouvement Black Lives Matter, suite à une interpellation par la police de Los Angeles, soulève des questions sur l'utilisation de la force par les forces de l'ordre et exige des réponses de la part de la communauté noire.

La controverse s'amplifie autour de la mort d'un enseignant d'anglais américain noir de 31 ans, cousin de l'une des fondatrices du mouvement Black Lives Matter, qui est décédé quatre heures après avoir reçu une série de décharges électriques d'un pistolet lors de son interpellation le 3 janvier en Californie. Les images des caméras corporelles des agents montrent l'homme, désorienté et agité après avoir été impliqué dans un banal accident de la circulation à Los Angeles, se débattant et criant "Ils essaient de me faire comme à George Floyd" alors que les policiers lui infligent six décharges.
La police de Los Angeles (LAPD) a expliqué que les policiers ont lutté avec l'homme, identifié comme Dijon Kizzee, durant plusieurs minutes, utilisant un Taser, leur poids corporel, des prises fermes et des clés de bras pour vaincre sa résistance. Kizzee a finalement été menotté et entravé aux chevilles, puis emmené à l'hôpital, où il est décédé d'un arrêt cardiaque.
Le chef de la LAPD a défendu ses hommes, indiquant qu'il "n'y a pas de limite prédéfinie sur le nombre de fois qu'un Taser peut être utilisé" et que les analyses de sang de la victime montraient la présence de cocaïne et de cannabis. Cependant, cela n'a pas suffi à calmer les tensions, car de nombreux militants et membres de la communauté noire exigent justice pour Kizzee et une enquête sur les actions des policiers.