TikTok promeut l'automutilation et les troubles de l'alimentation chez les adolescents, selon un rapport.
Un rapport publié mercredi affirme que les algorithmes de TikTok promeuvent des vidéos sur l'automutilation et les troubles de l'alimentation auprès des adolescents vulnérables. Les chercheurs du Center for Countering Digital Hate ont créé des comptes TikTok pour des personnages fictifs d'adolescents et ont constaté que la plateforme recommandait rapidement ce type de contenu. TikTok a contesté les conclusions du rapport, mais cette découverte met en lumière la nécessité de protéger les jeunes utilisateurs des contenus nuisibles sur les réseaux sociaux.

Un rapport publié mercredi met en lumière les préoccupations concernant les réseaux sociaux et leur impact sur la santé mentale des jeunes. Selon le Center for Countering Digital Hate, les algorithmes de TikTok promeuvent des vidéos sur l'automutilation et les troubles de l'alimentation auprès des adolescents vulnérables.
Les chercheurs du centre ont créé des comptes TikTok pour des personnages fictifs d'adolescents aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada et en Australie, et ont "aimé" des vidéos sur l'automutilation et les troubles de l'alimentation afin de voir comment l'algorithme de TikTok réagirait. En quelques minutes, la plateforme recommandait des vidéos sur la perte de poids et l'automutilation, y compris des images de modèles et de types de corps idéalisés, de lames de rasoir et de discussions sur le suicide.
Lorsque les chercheurs ont créé des comptes avec des noms d'utilisateur suggérant une vulnérabilité particulière aux troubles de l'alimentation, comme ceux incluant le mot "perdre du poids", les comptes ont été alimentés avec un contenu encore plus nuisible.
TikTok a contesté les conclusions du rapport, notant que les chercheurs n'utilisaient pas la plateforme comme des utilisateurs typiques et que les résultats étaient donc faussés.
Cependant, cette découverte met en lumière la nécessité de mettre en place des mesures pour protéger les jeunes utilisateurs des contenus nuisibles sur les réseaux sociaux.